Ed.Sfarta ?

Qui est Ed. Sfarta ?


Ed.Sfarta est l’abréviation d’Edmond Sfarta. 


C’est aussi le pseudonyme qu'il réserve à son activité relative à l’art plastique.

Ed Sfarta fut musicien, et même s’il ne pratique plus ses instruments aussi assidûment que par le passé, il lui arrive encore de composer quelques mélodies.

En 1975,  après s’être formé aux domaines de l’optique, de la chimie et de l’esthétique liés à la photographie, il fait l’acquisition d’un Nikkormat FT2 qu’il use jusqu’à la corde, principalement par des travaux de reportage dans Paris et sa banlieue.

Les années 80 sont pour Sfarta un terrain de jeux. Alors qu’il réalise quelques montages audio-visuels traditionnels pour des établissements scolaires, il découvre la vidéo et surtout l’informatique qui éveille sa curiosité. S’en suit l’apprentissage de langage de programmation puis plus tard, le traitement numérique de l’image.

En 2000, Sfarta devient, selon ses propres expressions, "écriveur" et "poétisateur". C’est à ce moment qu’il commence à s’affranchir des limites disciplinaires, par le truchement de rencontres avec des peintres, sculpteurs, poètes …, notamment celle du collectif "Caravancafé des arts" initié par Isabelle Viennois et Carol Shapiro, peintre et poète, qui hélas n’est plus de ce monde, et de son projet "Tissage signes croisés" dont France Delville parle si bien ici.
Du plaisir, ou de l’émotion, émergeant des regards que Sfarta porte sur l’œuvre d’un peintre ou d’un sculpteur, il tire quelques écritures poétiques.
Sfarta prend alors conscience de l’infiniment petit, que ce qu’on ne voit pas, ce qui est caché, inaudible, inodore, forme une entité sans nom présente, entre autre, dans tous les Arts. Il ne s’agit ni de l’inspiration, ni du talent de l’artiste. Il s’agit d’une forme primaire de son énergie qui prend corps, qu’il matérialise par le son, la forme, la couleur, le geste ou tout autre moyen à disposition de l’artiste accoucheur et accouché de son œuvre.

A l’inverse de son ami d’enfance, Mustafa Boukouar "l’Artisan Musicien", Edmond Sfarta se considère comme un malhabile en recherche de perfection de l'expression plus que de l'ouvrage. Ainsi, Sfarta ne se positionne pas dans la sphère de l’artisan. Il ne produit pas du « beau » ou de la réplique ou du parfait, mais façonne dans le monde du réel ce qui est caché en lui.

En 2013, Edmond Sfarta découvre les possibilités techniques qu’offre le smartphone utilisé en tant qu’objet informatique mobile. Il y voit la possibilité de créer et traiter des images digitales d’excellente facture. C’est à partir de ce moment qu’il consacre une grande partie de son temps à produire des images qu’il matérialise sur papier fine art ou qu'il ne matérialise pas du tout. Il nomme ce nouveau procédé de production : "Flash Digital Art" ou "l’atelier dans sa poche" ... liberté d'expression en tout lieu.

Sfarta consacre essentiellement sa création à l’Humain dans la société (Sfarta a suivi une formation de sociologue à l'université Paris VII entre 1980 et 1984). Si quelques-unes de ses œuvres sont abstraites, il en rapproche la plus grande partie d’une démarche de type figuration narrative.

En 2014, sa rencontre artistique avec Emilia AFY amène Sfarta à une approche de la couleur par les pigments de la peinture et plus seulement par la lumière. Cette rencontre entre le pigment et la lumière débouche sur quelques tableaux dont une partie figurera sur ce blog.